La mise en oeuvre simultanée, dans ma pratique, de ces deux approches, systémique et olfactive, s'est révélée efficace. Elle a été à l'origine de résultats thérapeutiques convaincants au niveau des symptômes tant physiologiques et psychologiques (problèmes digestifs, stérilité, tensions musculaires et articulaires, stress, états d'angoisse, comportements de dépendances, processus de deuil, ...).
L'exploration de zones inconscientes en résonance avec notre mémoire olfactive a pour effet de libérer, sur un mode conscient ou inconscient, des émotions dont l'apparition est un indicateur de l'origine de nos souffrances.
Un déblocage somatique peut modifier indirectement nos comportements et nos réactions face à des situations définies. A la lumière de ce qui apparaît comme un processus d'évolution, on découvre que le corps contribue pour le moins autant que le mental au succès de notre quête d'un progrès personnel.
Par ailleurs, la prise de conscience des liens qui, à notre insu, nous lient à notre système familial, permet d'interroger les fondements de notre identité et d'accèder à une liberté nouvelle.
 
 

Etude de cas : état dépressif

Madame souffre d'un état dépressif et elle ne peut retenir ses larmes. Elle a une vie professionnelle et familiale plaisante et ne comprend pas d'où peut provenir cet état.

Elle a deux enfants âgés de 13 et 18 ans. A ces deux périodes précises de sa vie, elle avait vécu des traumatismes psychologiques conséquents. Ces dates d'anniversaires ont réveillé inconsciemment en elle ses propres souffrances.

En allant travailler avec des odeurs spécifiques liées à ce type de trauma, elle a pu revivre pleinement ses souffrances et se libérer du poids qu'elles avaient encore sur elle.

 

Etude de cas : boulimie

Une jeune fille souffre de boulimie et elle s'enferme dans cette maladie depuis quatre ans Elle dit clairement qu'elle ressent le désir de combler un vide infini.

Par le biais de l'olfactothérapie, elle comprend qu'elle ne cesse de rechercher le regard de sa mère et de vouloir constamment être reconnue par elle, par peur d'être abandonnée.
Elle a pris conscience qu'elle tentait désespérément de combler le vide affectif que sa mère avait vécu à l'âge de trois ans en perdant sa maman. Dès cet instant, elle a commencé à avoir une relation normale et les attentes adéquates d'une jeune fille de 17 ans face à sa mère.

La boulimie ne fait plus partie de son quotidien.